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Après presque deux mois de silence radio je reviens sur cette fin de 1ère partie de saison.

Fin mai, je prends le départ de la 2éme étape de D2, malheureusement je crève au 5ème km vélo alors qu’après être sortie assez loin de l’eau j’avais réussi à rejoindre le 1er groupe…

Une semaine après, je me présente sur l’Half Ironman de Doussard qui a changé de format depuis l’année dernière...


La start list n’est pas celle d’un Challenge Kraichgau, Troyes, ou Rapperswil, mais il y aura sûrement de quoi batailler. Surtout que Julien LOY doit peut-être prendre le départ, finalement non (heureusement pour moi).
Cette année je gagne grâce à la course à pied. Après avoir posé le vélo avec seulement 2min d’avance, j’arrive à creuser davantage l’écart sur la dernière épreuve.

2 semaines plus tard, je prends le départ du CD de Vitrolles dans ma préparation pour Dijon. De bonnes pointures sont au départ (Hervé FAURE, François CHABAUD), également en préparation pour les France ou pour l’IM de Nice.
Avec une natation réduite, les 2 costauds me rejoignent très vite au bout de 3km de vélo.
J’arrive à rester au contact d’Hervé en vélo (15sec) et François nous colle 2 minutes. A pied, nous rattrapons François qui lève le pied au 3ème km, et Hervé me « plante » dans un petit raidard au 7ème km.
Je finis donc 2ème à 5 secondes d’Hervé.

(Je vous laisse aller lire des CR plus conséquent dans la rubrique « courses passées »)

PLACE AU MEILLEUR, FINALEMENT CE SERA LE PIRE……

Pour la 1ère fois depuis mes débuts en triathlon, j’arrive sur un championnat de France réellement prêt, sans aucun pépin physique les 2 mois précédant, en ayant pu faire des courses de préparation en fonction de l’objectif.
En très bonne forme et de plus avec l’esprit et le corps reposé, ce qui est le plus important, j’étais tout simplement prêt a aller batailler à Dijon. Mais peut-être trop prêt ??? Trop dans cette course, trop d’attentes de ma part, trop de pression (inutile en plus), trop d’envie de bien faire et TROP DE TROP AMENE….. A RIEN….

Mais je ne m’en prends qu’à moi-même : pas assez de relâchement, trop de précipitation durant la course et surtout un départ vélo beaucoup trop rapide. Je cravache 15 secondes derrière les 5 premiers sur la première bosse alors que j’étais sorti de l’eau avec eux, mais une transition loupée (et c’est un faible mot), sûrement encore liée à ma précipitation/excitation.
Je finis le vélo un peu dans le dur. Je ne pars pas bien vite à pied (après avoir posé les mains en premier en descendant du vélo…), en tout cas pas assez vite pour essayer de garder ma place. Puis je rétrograde autant en terme d’allure qu’en terme de place.

L’objectif n’était certes pas un podium ou un top 5 car devant « c’est du lourd » surtout sur un parcours comme celui de Dijon.
Mais j’aurais aimé finir la course en me disant que j’avais tout donné (au bon moment) et que j’étais à ma place ; enfin tout simplement, j’aurais voulu ne pas avoir de regret…
Aujourd’hui les regrets sont assez nombreux et je ne vois pas beaucoup de cotés positifs sur cette course. D’autant que je sais qu’à pied, je n’étais pas du tout au niveau atteint à l’entrainement ou même en course (1km/h moins vite qu’un mois avant sur un parcours beaucoup plus facile).
Le déroulement de la course n’a pas été en ma faveur :
Une natation « gérée » par les hommes en rouge (mais c’était peut-être la bonne option vu le parcours vélo), et au 10ème km, Poulat, Sudrie, Loy, Billard sont déjà ensemble (sincèrement, qui aurait parié là-dessus ?)
Mais je ne vais pas refaire la course car la contre-performance vient de moi-même avec une mauvaise gestion de la partie vélo et un départ beaucoup trop rapide par rapport à mes possibilités.

A la suite des championnats de France, je suis parti à Rome pour quelques jours de vacances.
Maintenant, je suis de retour à Nice, et reprends l’entraînement en vue de la fin de saison et d’un nouvel objectif qui devrait être un Ironman.

Pour finir je voulais remercier les personnes qui m’encouragent, dont certaines ayant fait le déplacement à Dijon.